Coworking à Paris : en savoir plus sur ce marché dit " de niche "
Publié par Solaine Aupry le | Mis à jour le
Le coworking à Paris et sur toute la France serait-il une bulle immobilière destinée à exploser sous peu ? Pas si sûr : on vous en dit plus.
Le marché du coworking : a-t'on affaire à une bulle ?
Le coworking serait-il une bulle ou un secteur amené à évoluer et perdurer sur le marché de l'immobilier de bureau ? Au vu des récentes évolutions du marché, le coworking à Paris et sur tout l'Hexagone devrait continuer à se développer, même si les marchés financiers restent prudents. Pour l'avenir, il devrait donc être de plus en plus facile de trouver un espace de coworking à Paris !
L'essor du coworking à Paris
Le coworking doit son succès à son concept qui permet aux travailleurs indépendants de retrouver une sociabilité au travail en se réunissant au sein de ses espaces partagés. Un spécialiste du coworking à Paris comme bureauxapartager.com répond au besoin de flexibilité de ces travailleurs, comme à ceux des entreprises.
Porté par le développement d'internet et le nombre croissant de travailleurs du numérique, le coworking s'est développé sur la base d'une philosophie collaborative. Le moteur du succès repose, sur la synergie de travailleurs issus d'horizons divers, libres de s'informer et d'échanger pour créer des partenariats. Surfant sur la tendance, le nombre d'espaces de coworking à Paris, est donc passé de 20 en 2012 à plus de 177 en 2017.
Et ce n'est pas un effet de mode, comme en témoigne l'évolution du type de structure qui a tendance à ouvrir. Avant 2016, un espace de coworking à Paris était souvent de taille moyenne, mais un tournant s'est opéré depuis. Le succès grandissant de la formule a poussé les grandes enseignes du marché à accroître leurs ambitions. Les ouvertures de plus de 2000 m² se sont alors succédé, jusqu'à atteindre les 72 % du marché.
Les changements n'ont pas touché uniquement la taille des espaces, mais ont opéré aussi une redistribution géographique des secteurs. Le coeur du coworkingà Paris, situé dans les quartiers du Sentier, des petites écuries ou de République, s'est déporté vers les grands centres d'affaires de La Défense , Neuilly sur Seine, Boulogne...
Les grands noms du coworking à Paris et sur l'Hexagone, comme IWG, propriétaire de Regus, Stop & Work, Spaces et, depuis 2019, de HQ et Signature ou The Company (ex WeWork) vont encore continuer leur développement, et le marché n'a pas encore fini de se structurer.
Le coworking en France : un marché en devenir
Le marché n'en demeure pas moins très concurrentiel, ce qui fait dire aux plus pessimistes qu'il ne pourrait s'agir que d'une bulle. De fait, l'attitude prudente des investisseurs atteste que les grands groupes ne sont pas prêts à tout pour rentrer sur ce marché.
C'est d'abord The Company, start-up emblématique du secteur et pionnier du coworking à Paris,qui a donné quelques signes de faiblesse. Malgré 1 milliards de dollars de revenus, l'entreprise n'est pas rentable et aurait tenté de lever 16 milliards auprès du conglomérat Softbank. Le géant japonais n'aurait consenti qu'à injecter 2 milliards dans l'affaire, ce qui fait quand même de la start-up, la quatrième licorne la mieux valorisée au monde.
Lancé en franchise fin 2018, IWT a vu échouer ses projets de rachat. Mais l'enseigne tient à se consolider sur le marché du coworking à Paris et sur toute la France.Un maillage de l'ensemble du territoire est prévu, à l'image de ce qui a déjà été réalisé aux États-Unis.
Les spécialistes s'accordent à penser qu'une concentration du secteur est déjà à l'oeuvre. Nexity a acquis 54% du capital de Morning Coworking et Deskeo a été racheté par la start-up Knotel.
Mais ils sont plutôt optimistes pour l'avenir du coworking, celui-ci répondant à un réel besoin en matière d'immobilier professionnel sur la capitale. Trouver un espace de coworking à Paris est, en effet, bien plus facile que de louer, avec un prix du foncier qui atteint des sommets
(Plus d'infos sur le blog : https://www.mr-entreprise.fr ).
Les pronostics penchent donc plus en faveur d'une transformation du marché de l'immobilier de bureau, qu'à un simple marché de niche.