DossierTendances de l'e-commerce 2015
2 - Des projets de développement à l'international
Des e-commerçants frileux à l'international ? Tels semblent être les enseignements de l'étude menée auprès de près de 130 leaders de l'e-commerce.
Des e-commerçants frileux à l'international ? Tels semblent être les enseignements de l'étude menée auprès de près de 130 leaders de l'e -commerce. Dans les mêmes proportions qu'en 2014, 41 % des e-marchands sont déjà présents à l'international. Pour plus de la moitié, ces activités représentent déjà plus de 10 % de leur chiffre d'affaires. Quand ils mettent les pieds en dehors de l'Hexagone, les e-commerçants français visent les pays limitrophes : Belgique, Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Uni ou Suisse.
Les principaux obstacles :
Plus que les difficultés réglementaires ou administratives, les coûts et les investissements à consentir pour se développer constituent les principaux freins. En particulier, deux aspects sont pointés du doigt.
La mise en place et les coûts logistiques :
- 42 % citent le problème de compétitivité prix de l'expédition ;
- 33 % parlent des difficultés d'organisation logistique ;
- 26 % évoquent le coût du service après-vente et des retours produits.
L'adaptation marketing et culturelle :
- 39 % évoquent le coût du marketing et de la personnalisation de l'offre par pays ;
- 28 % citent les obstacles linguistiques et culturels ;
- les obstacles réglementaires sont évoqués par 33 % des e-commerçants.
Autant d'enseignements qui prouvent, s'il en était besoin, la complexité persistante du développement international pour nombre de sites (cf. graph. p. 22). Pour tester leur offre hors de France et faire leur apprentissage des différents pays cibles, de nombreux e-commerçants choisissent aussi de s'appuyer sur les market places internationales... Des stratégies qui se révèlent efficaces.